Parlons de Bangkok. Bangkok, c'est grand, et pour s'y déplacer tu peux prendre le métro ou tes pieds, mais si tu es un gros touriste tu voudras bien tenter le tuk-tuk.
Le tuk-tuk, c'est comme la version José du taxi. Trois roues, un moteur de tondeuse, une banquette en bois, un toit en tôle et c'est parti mon kiki!
ça pue l'essence, ça vibre de partout, le chauffeur te fait payer trop cher la course, il y a encore moins de normes de sécurité qu'en Chine continentale, donc c'est le moyen de transport révé pour aller d'un point A à un point B, si et seulement si \abs{\vec{AB}} \leq 1km. Au dessus, préférez le taxi.
Tiens en parlant du taxi, une autre bonne blague :) Faut savoir que tous les taxis à Bangkok sont censé être métrés, c'est à dire avec le petit appareil qui compte les kilomètres. Sauf que Jean-Paul le chaufeur aime pas ça, et au final tu te retrouves à devoir négocier le prix du taxi:
"Hello, could you drive us to XXXX please?"
"Okay, to XXXXX is one hundred baht."
"Could you please use the meter, please?"
"One hundred baht!"
"The meter please :)"
"Ha you want the meter."
"Yes please."
Et au final, avec le meter ça coutera moins de la moitié des hundred baht demandés par Jean-Paul.
Bref! Autre fait intéressant de Bangkok, c'est la fameuse Kao San road, aka la rue des hippies. Les thaïlandais sont pas cons: quand ils ont vu que leur ville devenait pleine de hippies, backpackers et autres marginaux qui venaient "découvrir la méditation", "percer les secrets de l'orient" et "s'évader de la civilisation mercantile capitaliste mcdo qui fait du mal à la nature", ils se sont dit que ça allait vite devenir un gros bordel, et ils ont décidé de parquer tout ça dans une petite rue qui est ensuite devenue un vrai hippie-land, où l'on trouve tout ce qui peut intéresser le voyageur itinérant: albums de musique pirates (bizarrement, que du raggae, de la musique de méditation et de l'électro/lounge/drum n bass/jungle), logiciels pirates (bizarrement, uniquement des logiciels de création graphique et musicale), fausses cartes et certificats (bizarrement, principalement des cartes de presse, reporter freelance et étudiant), textiles variés (bizarrement, principalement des pantalons larges et colorés, et des tshirts militantistes anti-mondialisation et peace'n'love), des salons de coiffure (bizarrement, qui te proposent tous de te faire des petites tresses ou des dreadlocks), des bijouteries (bizarrement qui vendent beaucoup de choses "ethniques", en perles, cuir, etc.), des vendeurs d'encens (pour la méditation). Ha, il y a aussi un ou deux Mc dos, un burger king et un starbuck. Yero, tu aurais adoré.
Bizarrement, j'ai retrouvé à Kao San Road exactement les mêmes choses que l'on trouve dans les boutiques de produits éthniques/équitables/tibétains en France ou à Hong Kong. Quand on sait que les gens qui achètent dans ces boutiques sont contre la mondialisation, ça fait sourire.
Le soir, Kao San Road se transforme en un amusant marché de nuit plein de hippies et voyageurs alcolisés, parsemé de Thaïs qui t'approchent discrètement disant des mots comme "ping pong show ping pong show? ladyboy? come on come on my friend, tuk tuk just 5 minutes from here ping pong show".
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2 commentaires:
Inde et Thailande même combat :)
rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
et t'as pas fait des photos de hippies? :(
deçu la ^^
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